La maîtrise de la procréation

Publié le par jerome harlé

LA MAITRISE DE LA PROCREATION

Surveiller une grossesse

La surveillance de l’organisme maternel

Les premiers signes de la grossesse

Absence de règles (il faut noter la date pour déterminer la date de l’accouchement)

Nausées, vomissements, malaises, brûlures d’estomac, digestion pénible

Maux de tête, changement de caractère, insomnies, besoin de sommeil plus grand

Les seins gonflent et deviennent plus sensibles

- La mesure de la pression artérielle permet la surveillance du système cardiovasculaire.

- La recherche d’albumine dans les urines aide à la surveillance de la souffrance rénale

- La surveillance du poids met en évidence l’excès de poids peut être lié à une anomalie de sécrétion d’insuline liée à un diabète gestationnel

- Une bonne hygiène de vie est souhaitable: alimentation équilibré, activité physique modérée, hygiène corporelle, pas de consommation d’alcool et de tabac, ni de médicaments sans avis médical

- Sérodiagnostic de la rubéole, de la toxoplasmose, du HIV, de la syphilis,…

- A la dernière visite prénatale, il y a une vérification des conditions mécaniques de la naissance, si le bassin est trop petit par rapport au fœtus on pratique une césarienne.

 

 La surveillance de l’organisme fœtal

- La surveillance médicale d’une grossesse passe par le dépistage d’anomalies.

- Les facteurs à risques chez la femme sont : son âge + ses antécédents familiaux + ses antécédents médicaux + son comportement (tabac, alcool, drogue,…)

¤ L’échographie est une méthode d’exploration utilisant la réflexion des ultrasons sur les organes :

Elle se pratique à la 12ème, 22èmeet   32ème semaine d’aménorrhée. Sexe déterminé après le 3ème mois

Elle permet de découvrir la morphologie externe du fœtus et d’examiner la structure et le fonctionnement des organes internes

¤ La fœtoscopie permet de voir le fœtus dans le ventre de sa mère par un endoscope introduit sous anesthésie locale, le tout est réalisé sous contrôle échographique. Lors de cette surveillance, il est possible de prélever des tissus fœtaux pour la réalisation des diagnostics prénataux.

¤ Dosage des marqueurs sériques (analyse sanguine) :  

Elle permet d’évaluer le risque qu’un enfant à naître soit atteint d’une déficience.

La trisomie 21 est dépistée à partir de la concentration en HCG, en AFP (alpha fœtoprotéine) [test à la 15ème semaine]

 

Réaliser un diagnostic prénatal

- Le dépistage est basé sur des données statistiques.  Il donne des indications au travers d’une probabilité mais aucune certitude !

Ce n’est donc qu’un pronostic. S’il y a un trop fort risque (1/250), il faut effectuer un diagnostic prénatal pour confirmer ou infirmer le risque. Pour cela il faut faire une analyse du matériel génétique fœtal par ponction.

 - Pour avoir un diagnostic par rapport à un risque, il faut prélever du matériel génétique fœtal. Ce prélèvement n’est pas sans risque sur le bon déroulement de la grossesse. Ces examens médicaux doivent être effectués avec l’accord de l’intéressée.

Dans le cas de la choriocentèse le risque de mort fœtale est de 5%. Dans le cas de l’amniocentèse le risque de mort fœtale est de 1%

- Dans le cas de la détection d’une anomalie grave, diverses mesures sont mises en œuvre qui peuvent aller jusqu’à proposer une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) thérapeutique ou IMG  (Interruption Médicale de Grossesse). L’IMG est réalisable jusqu’à terme.

 

« Art. 2213-1. L’interruption volontaire d’une grossesse peut, à toute époque, être pratiquée si deux médecins attestent, après  examen et discussion, que la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme ou qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment de diagnostic. »

Extrait du code de la santé publique modifié par la loi de 4 juillet 2001

Éviter une grossesse

Les moyens hormonaux pour réguler les naissances

 Les pilules contraceptives = des méthodes raisonnées, avant le rapport sexuel

Les pilules contraceptives ont pour but d’empêcher la rencontre des gamètes donc de la fécondation. (Contre conception) = but préventif

- La première pilule a été mise au point par Pincus en 1954 

- Les pilules combinées ou œstroprogestatives (les plus utilisées au monde) contiennent à la fois des œstrogènes et des progestatifs.

- Une pilule provoque les effets suivants sur le cycle menstruel :

réduction de la sécrétion des hormones stéroïdes (œstrogènes et progestérone)

absence de pic hormonal => absence d’ovulation, ainsi la rencontre entre gamètes ne peut avoir lieu.

épaississement de la glaire cervicale = création d’un bouchon muqueux bloquant l’entrée des spermatozoïdes dans la cavité utérine.

maintien des règles, pendant l’arrêt de la prise de la pilule => effet anti-implantatoire sur l’endomètre

- Les pilules séquentielles les premières pilules contiennent que des œstrogènes mimant la phase folliculaire, les dernières un mélange d’œstrogènes et de progestérone mimant la phase lutéinique. Ces pilules ne font que bloquer l’ovulation sans agir sur les voies génitales.

 - Les pilules progestatives ou micropillules ne contiennent pas d’œstrogènes et sont donc réservées aux femmes présentant une contre indication aux œstrogènes. Elles se prennent pendant tous les jours sans interruption, même pendant les règles.

- L’implant contraceptif (bâtonnet réservoir de 4 cm de long et 2 mm de diamètre, inséré sous la peau du bras)

Avantages : il n’y a pas d’oubli dans la prise quotidienne du contraceptif. Cela permet aux femmes ayant des contre-indications médicales d’avoir tout de même un moyen contraceptif. Inconvénients : les règles fréquentes et anarchiques. Durée de l’implant de 3 ans maximum.

Les pilules contragestives = des méthodes d’urgence, après le rapport sexuel

Les pilules contragestives ont pour but d’empêcher l’implantation ou le maintien de l’embryon dans l’utérus. (Contre gestation)

- Elles se prennent après un rapport sexuel à risque, il existe 2 types de pilules :

    ¤ La pilule du lendemain (prise jusqu’à 72h après le rapport) [prise à 12h d’intervalle de 2 pilules à fort dose en un dérivé de progestérone].

 Elle crée un désordre hormonal, perturbation de l’ovulation, du déplacement des spermatozoïdes et de la muqueuse utérine ne peut pas accueillir l’embryon. Efficacité entre 97 et 99 %. ELLE DOIT RESTER TRÈS EXCEPTIONNELLE !

    ¤ La pilule abortiveou RU486 (prise jusqu’à 4 semaines après la fécondation)

Elle a pour effet de provoquer le délitement de la muqueuse utérine, entraînant ainsi l’éventuel embryon => fausse couche provoquée.

Elle fonctionne aussi bien dans le cas normal où il n’y a pas de grossesse, que dans le cas d’une grossesse avérée

Ces méthodes doivent rester strictement réservées aux situations de détresse : extrême jeunesse de la mère, situation sociale dramatique, diagnostic prénatal défavorable. Elles sont prises en charge par la sécurité sociale (Loi Veil)

Les moyens non hormonaux pour réguler les naissances

Par abstinence périodique après détermination de la période de fécondité de la femme

- La durée de la vie d’un ovocyte est d’environ 2 jours, celles des spermatozoïdes émis lors de l’éjaculation est d’environ 3 à 4 jours. La période de fécondité ne correspond qu’à environ 4 jours sur 28. Le problème pour la femme est donc de connaître l’instant précis de l’ovulation

ATTENTION ces méthodes ne sont applicables que chez les femmes dont la durée du cycle et la place de l’ovulation sont constants !

¤ Méthode Ogino ou méthode des températures

  - Avant ovulation la température est inférieure à 37°C,  après elle est supérieure à 37°C après l’ovulation. ATTENTION de nombreux facteurs peuvent faire varier la température : la grippe, un voyage, le stress, les contrariétés.

¤ Observation de la glaire

  - La présence et l’aspect de la glaire changent au moment de l’ovulation. Au moment de l’ovulation la glaire est filante et permet le passage des spermatozoïdes. Les observations doivent être effectuées pendant la journée en position debout.

¤ Le dosage de l’hormone lutéinique

  - L’ovulation est déclenchée par un pic de LH sécrétée par l’hypophyse. Cette méthode peut être réalisée par dosage sanguin (contraignant) ou par des home-tests qui permettent en le dosage dans l’urine.

Par des méthodes mécaniques empêchant la rencontre des gamètes

¤ Le coït interrompu : L’homme doit se retirer du vagin de la femme avant l’éjaculation
¤ Les préservatifs masculins : C’est une gaine de latex souple et extensible.
¤ Les préservatifs féminins : Préservatif / diaphragme / cape cervicale + crèmes spermicides
¤ Le stérilet : Objet en plastique auquel est associé un fil de cuivre ou un composé progestatif.

ATTENTION : L’usage du stérilet est réservé aux femmes ayant déjà enfanté car il existe un risque de stérilité. 

*Les stérilets au cuivre  inhibent le transport des spermatozoïdes dans la glaire et leur pouvoir fécondant

*Les stérilets avec progestatifs  entraînent un épaississement de la glaire cervicale et  bloquent l’ovulation

Par un acte chirurgical conduisant à la stérilisation

- Chez l’homme la stérilisation consiste à ligaturer ou à sectionner les canaux déférents.

- Chez la femme la stérilisation consiste à ligaturer ou à sectionner les trompes de Fallope.

La ligature est théoriquement réversible mais comporte un risque de lésion définitive. Une ligature peut être pratiquée chez des femmes ayant eu plusieurs enfants et n’en désirant plus ou chez d’autres pour lesquelles une nouvelle grossesse serait dangereuse.

 


 

Provoquer une grossesse pour vaincre la stérilité

- Un couple à la fertilité normale a une probabilité d’obtenir une grossesse d’environ 25% par cycle.

- Seuls 2/3 des couples infertiles peuvent être aidés.

- 10 % des couples français rencontrent des difficultés pour avoir des enfants, les connaissances acquises ces dernières années leur permet d’avoir recours à la Procréation Médicalement Assistée (PMA).

Les principales causes de la stérilité

Plus de 10% des couples sont amenés à consulter un gynécologue pour un problème de stérilité.

Stérilité masculine (20 % des cas) / Stérilité féminine (33% des cas) / Stérilité masculine et féminine (39 % des cas) / 8 % d’origine inconnue.

 

Stérilité masculine

Stérilité féminine

GONADES

Absence de spermatogenèse suite à une cryptorchidie => azoospermie

Anomalies de la spermatogenèse :

à oligospermie (réduction du nombre des spz.)

à asthénospermie (réduction de la mobilité des spz.)

à tératospermie (anomalies de formes des spz.)

Ovaires polykistiques

Anomalies de l’ovulation :

à anovulation d’origine hypothalamique, hypophysaire ou ovarienne

à Dysfonctionnement du corps jaune

VOIES GÉNITALES

à Imperméabilité ou interruption ou obstruction de l’épididyme et ou du canal déférent.

à Asthénozoospermie (mobilité insuffisante)

Trompes

à obturation des trompes /  modification de la paroi tubaire

à adhérence péritubaire empêchant la captation de l’ovule

Utérus

à anomalies de l’utérus (malformations, fibromes,…)

à altérations de l’endomètre

Glaire cervicale

à altérations mécaniques, chimiques

à insuffisance quantitative ou qualitative

IMMUNOLOGIQUE

à Agglutination des spermatozoïdes par des anticorps anti-spermatozoïdes

à Présence d’anticorps de spermatozoïdes

 

Les investigations concernant l’éventuelle stérilité d’un couple ne sont entreprises qu’après une période de tentatives infructueuses de grossesses de 18 mois. En absence de méthodes contraceptives et au rythme de 2 à 3 rapports par semaine, 1 grossesse intervient dans 20% des cas durant les 1ers mois et dans 80% des cas durant la 1ère année.

 

¤ Facteurs identifiés comme altérant la fécondité :

âge,

IST,  

tabac, alcool, drogues,

intoxications médicamenteuses,

intoxications professionnelles (plomb, chaleur, pesticides, radioactivité),…

 

Les techniques actuelles de la procréation médicalement assistée

- La FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon)

- Cette méthode est utilisée pour remédier à une stérilité féminine.

- Elle se réalise en 3 étapes essentielles :

le recueillement d’ovocytes II et de spermatozoïdes

la fécondation in vitro => taux de réussite de l’ordre de 60 %

le transfert d’embryons in utero => taux d’implantation des embryons de 10 à 20 %

- Pour augmenter la probabilité de réussite, l’ovaire est hyperstimulé de façon à recueillir plusieurs ovocytes, et on transfère généralement deux (parfois trois) embryons (pas plus, pour éviter les risques de complications des grossesses multiples)

Le transfert est suivi d’un traitement d’une durée de 15 jours associant de la progestérone à de l’HCG

 

- L’ICSI (IntraCytoplasmic Sperm Injection)

- Cette méthode est utilisée pour remédier à une stérilité masculine

- Le prélèvement des spermatozoïdes se fait dans l’épididyme ou dans le testicule. Son taux de réussite dépasse celui de la FIVETE.

- L’injection du spermatozoïde se fait dans l’ovocyte à l’aide d’une micropipette. Technique réalisée aussi avec des spermatides.

 

- L’IA ou Insémination Artificielle

- Cette méthode est utilisée pour remédier à :

une impuissance masculine = troubles de l’érection

des troubles de l’éjaculation

des troubles sexuels (cas des paraplégiques)

une insuffisance spermatique

une hostilité de la glaire cervicale vis à vis des spermatozoïdes

- Le sperme recueilli est déposé dans le vagin de la femme en période de fécondité. Le donneur peut être :             

à Soit le conjoint (IAC Insémination Artificiel intraConjuguale)

                à Soit un donneur étranger (IAD Insémination Artificiel avec Donneur)

¤ Le sperme utilisé pour IAD provient d’une banque du sperme du CECOS (Centre d’Étude et de COnservation du Sperme)

¤ Le donneur est sélectionné par le centre selon des caractères phénotypiques, il reste anonyme, il doit être déjà père et il faut que sa femme accepte. Le don est gratuit.

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K
Moi j'ai une infertilité inexplicable après les traitements simples. J'ai suivi une thérapie des stylos Purogen. Mais ce traitement a rendu les choses plus compliqué. Ma médecin spécialiste n'arrive pas d'en trouver l'explication. La seule chose certaines c'est que je n'ai pas encore réussi à tomber enceinte du deuxième enfant. Ma première grossesse, je l'ai vécu sans souci. La seule chose grave qui m'arrivait en procreation était une fausse couche avant le premier enfant. Cette expérience de fc est bien tragique pour moi. Mais lorsque j'ai réussi la grossesse suivante je crois que ma fc est devenu une épreuve abattue. Un épisode triste mais survécut. Donc, après une grossesse saine et normale je ne pensais pas me retrouver en difficulté retomber enceinte. Au début de nos essayes, en théorie j'avais 5 ans du décollage entre les g1 et g2. Je me sentais à l'aise de porter le bébé. Je me sentais en pleine forme quoi. Lorsque vous désirez un bébé et vous vous sentez prête, n'est-ce pas le meilleur moment?Et pourtant, notre deuxième enfant s'est fait attendre. Je crois c'est après quatre mois d'essai que j'en ai parlé à ma gy. La première chose qu'elle a faite c'est un écho pelvien. Et elle a tout de suite découvert que ma réserve ovarienne est hors de la norme. Pas encore épuisé, mais une dystrophie des ovaires. Donc c'était possible de normaliser et booster mes ovaires. <br /> Comme thérapie la gy m'a prescrit des stylos, en tant qu'une nutrition spéciale pour optimiser ma fertilité. Ce système de nutrition consiste à consommer des produits riches en vitamine E, cholestérol bienfaisant etc. Mais si pour les gourmandises je n'ai que de l'appétit, j'avais des troubles à accepter les stylos. Même si c'est la solution la plus confortable et presque sans douleur. Sans attentes régulières de l'infirmière à l'hôpital. J'ai eu peur des piqures. Ce n'est pas une phobie. Mais je ne suis pas habituée à me piquer et j'ai du mal d'en penser! Seulement après une longue conversation avec la médecin. Et après une réflexion d’une semaine. J’ai finalement accepté la stimulation des ovaires. Mais je vous jure, si mon assurance n’a pas pu recouvrir les frais du traitement je crois que je l’aurais pu refuser. Pour toujours. C’est assez cher et en même temps peu agréable de pratiquer chaque jour. Et pourtant l’envie d’enfant m’a poussé vers la stimulation des ovaires.Les quatre mois se sont écoulés, mais les examinations ont montré le résultat négatif. La stimulation n’a pas marché. J’ovule peu. Après le spermogramme du mari la gynécologue m’a proposé le recours à l’insémination artificielle. On l’a accepté, mais sans résultat aussi. Iac n’a pas fonctionné. La médecin m’a dit que la dernière chance c’est la Fiv avec donation des ovocytes.<br /> On a décidé de continuer notre projet d’enfant. On était pret pour commencer le protocole de Fiv don. Lorsqu’on a fini toutes les analyses nécessaires notre médecin spécialiste nous a accepté au dossier du traitement. Tout était parfait sauf les cellules. On a dû attendre au moins 6 mois. Je cherchais parmi mes copines, s’il y a quelqu’une qui aimera m’aider. Au fait ce que je pouvais faire c’est de demander de l’aide en expliquant ma situation. J’ai reçu beaucoup de compréhension de la part de mes amies. Mais je n’ai pas réussi à trouver celle qui aura accepté la stimulation hormonale. Et je les comprends, c’est un cadeau très généreux. Chercher une donneuse sur les forums et chat ça ne me rassure pas. J’ai commencé à chercher les cliniques qui disposent déjà des bases des donneuses. À l'étranger bien sur. La France, on en est encore loin. Je tiens à l’idée que les donneuses doivent être remboursées pour leur aide. Ou plutôt avoir une récompense durant la stimulation et fin la restauration complète après le prélèvement. Car pendant le traitement hormonal la femme a besoin du calme. Elle ne peut pas travailler en plein temps. Elle aura besoin de se reposer plus que d’habitude. Je l’ai appris durant ma propre expérience de stimulation. Et j’imagine que durant la donation des ovocytes la stimulation est plus forte. Bref, j’ai retrouvé quelques cliniques qui m’ont plu beaucoup d’après les informations des sites officiels. Puis en contactant les services clients de ces pma peu à peu j’ai réduit ma liste. Et à la fin la dernière qui clinique qui est restée se localisait en Ukraine. Mais ils ont aussi un office en Belgique. Heureusement j’ai pu résoudre la plupart des questions en e-mails. Donc je ne suis parti à Kiev que pour le rendez-vous avec le médecin et puis pour le traitement. <br /> A vrai dire, on a choisi le programme le plus économe à Biotex. Je n’ai pas voulu jouer avec les pma étrangers. Ça me suffit les pma français. Je pensais que si cela ne marche pas dès la première fois on abandonne. Dans les cliniques privées on essaye souvent de vous tirer le maximum d’argent. Ce pour quoi j’ai décidé de prendre le programme le plus simple. Minimiser le stress pour mon corps et minimiser les risques financiers. Mais à vrai dire ça ne coute pas cher, à comparer aux autres cliniques. Et heureusement le transfert d’embryons était successif. J’ai réussi à tomber enceinte. La grossesse et l’accouchement j'ai vécu déjà chez moi. Je suis devenue mère et tout ce temps j’étais en liste d’attente des ovocytes en France. Bizarre, mais je m’en fous aujourd’hui car j’ai fait un bon choix et nous sommes une famille heureuse. En quatre personnes finalement !
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